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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
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oui
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j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
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bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
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compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
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Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


Les lumières de la ville ...

Publié le 05/02/2021 à 10:03 par lauragael
Les lumières de la ville ...
J’aurais pas dû venir, c’était pas fait pour moi
Ces rues, ces boulevards, ces gens qui se bousculent
Ces lumières partout, ces fleurs qui n’en sont pas
Et ces petits robots en humains ridicules.
 
J’aurais pas dû venir on ne m’avait rien dit
Juste que c’était mieux d’aller voir autre chose
Qu’ils me fallait goûter à ces jeux interdits
Jusqu’à crever un jour de ce mal d’overdose.
 
J’aurais pas dû venir quitter ceux que j’aimais
Le bon vin du pays et le pain sur la table
Les vieux qui se tapaient la belote au café
Même s’ils me traitaient quelque fois d’incapable.
 
J’aurais pas dû venir, je suis mal chez les fous
Chaque jour désormais est un jour de supplice
Je le crie haut et fort tout le monde s’en fout
A quand le dernier pas vers le grand précipice.
 
J’aurais pas dû venir ou bien attendre un peu
Que le soleil soit là, que la raison revienne
Qu’on puisse voir le jour sans se frotter les yeux
Et que des mains amies prennent enfin les miennes.
 
J’aurais pas dû venir j’écris de ma prison
Les geôliers comme moi ont la même impatience
Ils rêvent d’un été, d’une belle saison
D’un brin de liberté et d’un peu de silence.
 
J’aurais pas dû venir je n’ai plus qu’un espoir
Que l’amour retrouvé fasse oublier le reste
Q’il soit comme un éclair qui traverse le noir
Que son dieu en passant me fasse un petit geste.


Ne me dérangez pas ...

Publié le 05/02/2021 à 10:01 par lauragael
Ne me dérangez pas ...
Ne me dérangez pas laissez-moi à mes rêves
Dites vous simplement que je ne suis plus là
Je suis comme un soldat qui ferait une trêve
Avant de repartir hardiment au combat.
 
J’ai besoin d’oublier les nouvelles du monde
Tous ces maux qui meurtrissent et la tête et le cœur
De trouver quelque part une terre plus ronde
Un jardin merveilleux où l’on n’aurait plus peur.
 
J’ai besoin de cueillir au hasard des étoiles
De leur dire des mots qui les feraient rougir
Dans le lit de la nuit m’accorder une escale
Et puis pour un moment juste m’y endormir.
 
J’ai besoin d’un peu d’air pour qu’enfin je respire
A l’abri des fumées et des trop mauvais vents
Je veux dans d’autres rues retrouver des sourires
Ne plus être une proie mais un simple passant.
 
Ne dites pas un mot j’ai franchi la frontière
Peut-être que demain vous m’accompagnerez
Rien qu’en fermant les yeux sans besoin de prières
Sans bateau, sans avion sans crainte des douaniers.


Ambition ..

Publié le 05/02/2021 à 09:56 par lauragael
Ambition ..
Toi qui parles si fort, toi qui contestes tout
Dis-moi que ferais-tu si t’étais à sa place
Serais-tu le messie, le géant, le gourou
Ou le patineur fou zigzaguant sur la glace.
 
Tu parles de refus et de révolution
Serais-tu le premier en haut des barricades
Ou bien laisserais-tu à ceux qui crient ton nom
L’honneur d’être tué au feu des fusillades.
 
Tu sacrifierais tout pour flatter ton égo
Et ta seule ambition c’est le haut de l’affiche
Mais le sort de ceux-là dont tu es le héros
Depuis toujours c’est vrai dans le fond tu t’en fiches.
 
Tu te vois pour bientôt aux marches du palais
Celui dont tu prévois qu’il sera ton domaine
Sur les marches c’est bien mais avant d’y entrer
Il faut reconnais-le qu’un bon vent t’y amène.
 
Or le vent bien souvent est des plus capricieux
La direction qu’il prend dépend de peu de choses
Il lui suffit parfois de trop de poudre aux yeux
Pour qu’il souffle à l’envers ou pour qu’il se repose.


La route ensemble ...

Publié le 27/01/2021 à 09:38 par lauragael
La route ensemble ...
Ne pourrait-on pas faire ensemble un peu de route
Affronter hardiment les cahots du chemin
Débarrasser nos vies des ces peurs, de ces doutes
Et puis, pour une fois aller main dans la main.
 
Sans souci de couleurs, sans souci de langages
Seulement partager ce qui nous est offert
Les chansons dans les rues et tous les paysages
Le soleil des étés, la neige des hivers.
 
Faire face sans peur aux dangers qui menacent
Oublier à jamais ce qui peut diviser
Oublier le passé et puis briser la glace
Pour unis sur la terre enfin se retrouver.
 
Malgré maux et douleurs s’efforcer de sourire
Se lever tôt matin et se sentir heureux
Savoir l’autre tout près sur le pont du navire
Réunis s’il fait froid autour du même feu.
 
Assez de hurlements, de querelles, d’injures
Nous nous retrouverons dans un siècle ou dix ans
Il faudra bien alors panser les déchirures
Puisque de pardonner sera venu le temps.


La bête ...

Publié le 27/01/2021 à 09:35 par lauragael
La bête ...
Serait-ce qu’aujourd’hui la nature se venge
Et punit ces humains qui s’en croyaient les rois
Voilà que désormais règne une bête étrange
Venue de nulle part, qu’on ne maîtrise pas.
 
Elle a plus de poisons que cent mille vipères
Elle tue les saisons, se rie des médecins
Nul ne sait à présent quand finira la guerre
A moins, sait-on jamais qu’elle n’ait pas de fin.
 
A lutter tant et tant bien des forces s’épuisent
La colère et la peur sont de mauvais outils
Il en est qui cherchant une terre promise
Se fourvoient en chemin, se trompent d’ennemi.
 
Ils ont choisi un camp fait d’erreurs, de mensonges
Suivent aveuglément prophètes et gourous
Fasse qu’un jour prochain la bête ne les ronge
Elle qui au hasard fixe ses rendez-vous.
 
Et pourtant quelques fleurs préparent leurs corolles
Pourtant quelques oiseaux répètent leurs chansons
Comme un entant rêveur sur les bancs de l’école
J’imagine une vie libre de punitions.
 
Une vie retrouvée faite de promenades
De baisers échangés pareils à ceux d’avant
Quand on ne savait rien de ce monde malade
Nature vengeresse ou folie de savants.


J'aurais pu les aimer ...

Publié le 27/01/2021 à 09:33 par lauragael
J'aurais pu les aimer ...
Quand trop de souvenirs dans ma tête s’amènent
Je pense à celles-là que j’aurais pu aimer
Celles-là de hasard que je voyais à peine
Surtout celles à qui j’avais peur de parler.
 
Celle-là qui offrait son corps nu sur la plage
Qui embrasait la piste à danser le tango
Et moi qui restais là aussi sage qu’image
Refoulant mes envies sans oser dire un mot.
 
Celle-là qui suivait toujours la même route
Dont j’aimais le parfum, dont j’emboîtais le pas
Fille venue d’ailleurs, étudiante sans doute
Je l’aurai faite reine avant que d’être roi.
 
Celle-là qui chantait sur le trottoir d’en face
Rengaines à deux sous pour faire quelque argent
J’étais celui qui court, j’étais celui qui passe
Sans jamais m’arrêter, ne fut-ce moment.
 
Celle-là entrevue le soir de ma fenêtre
Qui partait amoureuse au bras d’un inconnu
J’aurais pu être lui, le remplacer peut-être
Comme une ombre la suivre et ne pas être vu.
 
Se peut-il qu’aujourd’hui il en reste encore une
Une qui serait là à lire mes quatrains
Une à qui je pourrais conter mes infortunes
Sans qu’elle rie de moi qui me prendrait la main.


Cauchemar ...

Publié le 27/01/2021 à 09:31 par lauragael
Cauchemar ...
Va-t-on rester longtemps enfermés, misérables
A cause de ce mal qu’on ne maîtrise pas
A prendre ses repas assis seul à la table
En rêvant d’un restau qui nous tendrait les bras.
 
Va-t-on devoir subir ces discours pessimistes
Prévoyant un demain aussi dur qu’aujourd’hui
En craignant un beau jour d’être là sur la liste
De tous les condamnés sans le moindre sursis.
 
Devra-t-on pour toujours renoncer aux caresses
S’éloigner de cent pas pour pouvoir se parler
La bouche emprisonnée dans un masque compresse
Barrière à ce coquin qui veut nous accabler.
 
Faudra-t-il recourir aux appels, aux prières
S’adresser à un dieu d’ordinaire si sourd
Pour voir surgir un jour une immense clairière
Où retrouver la vie, où retrouver l’amour.
 
Je suis comme vous tous presque à bout de patience
Je ne sais que penser pour dominer ma peur
Un remède nouveau, un progrès de la science
Un petit quelque chose ayant goût de bonheur.
 
Je me dis que pourtant les cauchemars s’effacent
Que le matin les voit disparaître s’enfuir
Que les maux, les malheurs que les siècles entassent
Deviennent peu à peu de simples souvenirs.


Qu'en sera-t-il ...

Publié le 27/01/2021 à 09:29 par lauragael
Qu'en sera-t-il ...
Qu’en sera-t-il de nos richesses
Lorsque le jour sera venu
Qu’il nous faudra changer d’adresse
Pour aller vivre en inconnu.
 
Certains laisseront leurs costumes
Leurs avoirs, leur palais dorés
D’autres, fer rougi sur l’enclume
Une vie qu’ils allaient forger.
 
D’autres encore quelques toiles
Quelques notes sur un piano
A la recherche d’un étoile
D’un introuvable eldorado.
 
Pour beaucoup pas mal de je t’aime
Qu’ils n’avaient pas tout à fait dits
Griffonnés au creux d’un poème
Un peu cachés, comme interdits.
 
Mais tous laisseront une histoire
Que d’autres se raconteront
Comme une rose en la mémoire
Pour fleurir la morte saison.
 
Qu’en sera-t-il de nos richesses
Lorsque le jour sera venu
Qu’il nous faudra changer d’adresse
Pour aller vivre en inconnu.


Mille pays ...

Publié le 07/01/2021 à 15:36 par lauragael
Mille pays ...
Je sais mille pays qui n’ont pas de frontières
N’ont pas de président, pas plus que drapeau
Ils sont les fruits du rêve et de l’imaginaire
Font d’un petit esquif un immense bateau.
 
On peut s’y promener et voguer d’île en île
S’inventer mille ports à l’abri des grands vents
Sur une plage blanche élire domicile
Bavarder à loisir avec les goélands.
 
Je sais mille pays sans douane ni police
On y entre parfois juste en fermant les yeux
En oubliant le monde et sous ses artifices
Quand notre ciel de lit se colore de bleu.
 
Ils ont parfois le goût des années de jeunesse
Et parfois le parfum de jolis lendemains
Ils sont de baisers fous, d’étonnantes caresses
Celles que l’on n’a plus mais dont on se souvient.
 
Je sais mille pays que parfois je fréquente
Ils me sont un refuge ou pouvoir respirer
Ou pouvoir retrouver la vie comme une amante
Qui me redonnerait des raisons d’espérer.
 
Ne me demandez pas où ils sont sur des cartes
Ils changent si souvent de forme et de couleur
Je ne les connais pas avant que je n’y parte
Avant que je n’en sois l’unique explorateur.


Belle métamorphose ...

Publié le 06/01/2021 à 09:11 par lauragael
Belle métamorphose ...
On souhaitait le meilleur est arrivé le pire
Mais le pire n’est rien quand demeure l’espoir
Dans la boue du chemin la charrette chavire
Mais le blé répandu reverdira plus tard.
 
A quoi bon s’émouvoir, à quoi bon fondre en larmes
Chaque âge porte en lui son quota de malheurs
Toujours croire en demain reste la meilleure arme
Qui peint de bleu le ciel et apaise les peurs.
 
Peut-être suffit-il d’un regard en arrière
Dans ce miroir du temps qui se souvient de tout
Nos aïeux ont connu la faim et la misère
Nous sommes toujours là fidèles au rendez-vous.
 
Il nous faut aujourd’hui changer nos habitudes
Renoncer à tout ce que le jour nous donnait
Mais si la nuit est là, si la peine est fort rude
Le soleil n’est pas loin qui viendra nous aimer.
 
Et c’est bien par l’amour que fleuriront les roses
Celle qu’on offrira à l’autre en souriant
Grand retour de la vie, belle métamorphose
Qui d’un rude silex fait un joli diamant.