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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
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Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


L'oiseau noir ...

Publié le 24/07/2021 à 09:28 par lauragael
L'oiseau noir ...
Ils ont écrit l’amour sur les murs de la ville
Posé sur le trottoir des roses des œillets
Ils se sont rassemblés par dizaines de mille
Pour que le souvenir ne s’efface jamais.
 
Rien ne peut résister à tous ces jours qui passent
La pluie sait effacer chaque goutte de sang
Il n’est pas de couteaux que la main ne remplace
Et pas de beaux discours que n’emporte le vent.
 
La rue au promeneur offre ses dalles grises
Et le printemps rieur nous promet le retour
Des fleurs dans les jardins et de rouges cerises
La vie comme on le dit doit reprendre son cours.
 
Mais l’oiseau noir là-haut déploie ses longues ailes
Sans doute qu’en ces lieux veut-il bâtir son nid
Dans quelque coin de cour au fond d’une ruelle
Là où le ciel avant n’était que paradis.
 
D’où nous vient tout ce mal qui frappe l’innocence
Et qui fait que partout ne règne que la peur
Les messagers d’espoir sont réduits au silence
Ne sont plus que gibiers aux fusils des chasseurs.


Vieillir ...

Publié le 24/07/2021 à 09:25 par lauragael
Vieillir ...
Changer un peu, tout doucement
Mais rester aussi beau qu’avant
Que les rides sur le visage
Ne soient que témoins de voyages.
 
Garder au cœur l’envie d’aimer
De sourire et de partager
Oublier du corps les souffrances
Retarder toujours l’échéance.
 
Croquer la vie comme un dessert
Voir sans crainte arriver l’hiver
Rester à l’école des rêves
Quitte à être un mauvais élève.
 
Cueillir des fruits, cueillir des fleurs
Et ne plus connaître la peur
Boire du vin jusqu’à l’ivresse
Tel un élixir de jeunesse.
 
Peindre de bleu les lendemains
A l’avenir tendre la main
Se moquer de ce temps qui passe
A la mort faire la grimace.
 
Vivre à en devenir fou
Et puis crier que l’on s’en fout
Chercher peut-être un peu les mots
Mais parler vrai mais parler haut.
 
Voilà ce que serait vieillir
Si l’on pouvait vraiment choisir
Ou si quelque divin remède
Brusquement nous venait en aide.


Marcher encore ...

Publié le 24/07/2021 à 09:23 par lauragael
Marcher encore ...
Les jours où rien ne va, lorsque traînent les heures
On s’invente un soleil que l’on garde pour soi
On se dit que la vie n’est après tout qu’un leurre
Repaire de vivants qui ne survivront pas.
 
On voudrait en finir, c’est manquer de courage
Que quitter le bateau quand l’orage s’en vient
On relève la tête on part à l’abordage
De ce temps face à nous qui annonce demain.
 
Alors tout doucement nous reviennent des forces
Qu’importe le chemin il faut bien avancer
La sève est là toujours qui coule sous l’écorce
De cet arbre rompu, de ce corps fatigué.
 
Et l’on finit bientôt par sortir de l’impasse
Et par se rassurer à l’air des boulevards
Les passants nous saluent, leurs sourires effacent
Le gris propre à tous ceux qui marchent sans espoir.
 
Il est venu le temps de poursuivre la route
De faire comme si, de chanter à nouveau
Sans doute est-ce une voix en nous que l’on écoute
Et qui dit du bonheur qu’il sera là bientôt.


Fleur de mal ...

Publié le 24/07/2021 à 09:21 par lauragael
Fleur de mal ...
Je voudrais parler d’autre chose
Effacer tout ce qui fait mal
Oter les épines des roses
Et limer les crocs des chacals.
 
Mettre fin à tous ces mensonges
Qui noircissent le quotidien
Et à ces bêtes qui nous rongent
Sans qu’on n’en voit jamais la fin.
 
Je voudrais vous faire sourire
De petits riens, de rien du tout
Histoire d’oublier le pire
Vous assurer que je m’en fous.
 
Et puis y croire y croire encore
Dire merde aux mauvais coucheurs
Attendre la nouvelle aurore
Sans avoir froid sans avoir peur.
 
Je voudrais mais je désespère
Je crois le ver est dans le fruit
Qui se repaît de nos misères
Sans jamais en payer le prix.
 
Et dont quelques-uns se régalent
Tout d’indifférence vêtus
Faisant fi de toute morale
Confondant vices et vertus.


La crécelle ...

Publié le 24/07/2021 à 09:19 par lauragael
La crécelle ...
Les lépreux autrefois agitaient leurs crécelles
Atteints d’un maudit mal qu’on ne guérissait pas
Faudrait-il qu’aujourd’hui à maladie nouvelle
On ait même réponse en guise de combat.
 
Doit-on bannir ceux-là prenant une autre route
A cette heure où la science a fait tant de progrès
Doit-on punir ceux-là tenaillés par le doute
Je n’y adhère pas, jamais ne le ferai.
 
Nous avons trop connu de ces querelles sottes
Ces étoiles portées qui menaient à la mort
Pour accabler les gens d’abominables fautes
Au prétexte qu’ils ont choisi un autre port.
 
Qui peut vraiment savoir quelle est la bonne route
Et quels sont les dangers nous guettant en chemin
Si les plus acharnés n’ont pas le moindre doute
Aux autres de savoir encor tendre la main.
 
J’ai mon avis c’est vrai mais n’en fais pas la règle
Et me garderai bien d’une condamnation
Dans le ciel assombri tournent bien assez d’aigles
Qui guettent sentencieux d’infortunés moutons.


Le prénom ...

Publié le 24/07/2021 à 09:17 par lauragael
Le prénom ...
Souviens-toi Barbara ou Rebecca peut-être
Qu’importe le prénom il me reste tes yeux
Aussi beau que soleil à travers la fenêtre
Mais tout semble plus beau quand on est amoureux.
 
Amoureux je l’étais c’est une vieille histoire
De celles qu’on se conte avant de s’endormir
Quand le sommeil parfois souffre de la mémoire
Qui le tient éveillé à coups de souvenirs
 
Amoureux je l’étais mais l’étais-tu encore
Etait-ce un simple jeu et faisais-tu semblant
Peut-être vaut-il mieux qu’aujourd’hui je l’ignore
Rien n’est plus incertain que les faux sentiments.
 
D’autres sont à présent sur mon carnet d’adresse
Venues là s’ajouter en lettres de douceur
Aucune n’a suffi pour chasser tes caresses
Et meubler ce désert qui m’étouffe le cœur.
 
Barbara, Rebecca sont prénoms de fortune
Le tien reste caché au creux de mes quatrains
Il est comme un secret que je dis à la lune
Pour qu’elle hâte un peu la venue du matin.


Du mal à comprendre...

Publié le 17/06/2021 à 14:34 par lauragael
Du mal à comprendre...
Certains diront bien sûr que je ne cherche pas
Il est des jours parfois j’ai du mal à comprendre
Comprendre ce soleil qui nous suit pas à pas
Cette pluie qui vaut pas la corde pour la pendre.
 
Ces hommes qui partout sont à feu et à sang
Et ceux-là qui s’enfuient dès que gronde l’orage
Cette mort qui s’acharne et vous fauche à vingt ans
Et cette vie pourtant qui se moque de l’âge.
 
Ces animaux souvent que l’on fait prisonniers
Et ceux-là qu’on chérit parfois plus que les hommes
Ces arbres qu’on abat et que l’on dit aimer
Ces chemins qui parfois ne mènent plus à Rome.
 
Ces mots tout en couleur sur les murs graffitis
Et ces mots qui font mal que l’on noircit de haine
Ces paroles données et ces serments repris
Ceux que l’on n’ose pas et ceux que l’on enchaîne.
 
Ce bonheur que l’on cherche ailleurs et bien trop loin
Et celui-là tout près fait de petites choses
Cet amour condamné dont on pleure la fin
Avant que l’on ait su au moins plaider sa cause.
 
Ces poèmes ratés qui deviennent chansons
Rengaines à deux sous et que la foule adule
Ces talents méconnus qui n’auront pas leurs noms
Même en bas de l’affiche en lettres minuscules.
 
Certains diront bien sûr que je ne cherche pas
Il est des jours parfois j’ai du mal à comprendre
Comprendre ce soleil qui nous suit pas à pas
Cette pluie qui vaut pas la corde pour la pendre.


Aurai-je le temps ...

Publié le 15/06/2021 à 23:00 par lauragael
Aurai-je le temps ...
Saluer les amis, leur dire je vous aime
Me saouler de bon vin et rire comme avant
Prendre encor un bateau me fendre d’un poème
Les choses vont si vite en aurai-je le temps.
 
Voir fleurir le jardin en milliers de corolles
Y cueillir une rose en robe d’organdi
Sur une mélodie accorder des paroles
Ce bonheur attendu me sera-t-il permis.
.
Ne plus entendre au loin le cliquetis des armes
Hisser un drapeau blanc pour saluer la paix
Essuyer pour toujours toute trace de larmes
Les verrai-je ces jours tout de fraternité.
 
Sur les ailes du vent faire un tour de manège
Vivre au calendrier encore une saison
Une saison de plus même de froid de neige
En aurai-je le droit, divine permission.
 
Je vois passer les ans, les saisons qui défilent
Ce que sera demain je ne sais le prévoir
Pour ne pas m’écarter trop vite de la file
Je voudrais que la mort arrive un peu plus tard.


Maisons closes ...

Publié le 15/06/2021 à 15:19 par lauragael
Maisons closes ...
Elle habitait au dix de la Rue des Abbesses
Y tenait un salon un peu particulier
Les hommes venaient là en manque de caresses
Trouver quelque bonheur joliment tarifé.
 
C’était dans ces années entre nos grandes guerres
Avant qu’on décidât de fermer les maisons
Prises dans un étau entre rêve et misère
Des femmes se donnaient dont on taisait les noms.
 
L’alcool coulait alors en gerbes de Champagne
Pour raviver les sens on n’a pas trouvé mieux
Mais qu’elles étaient loin les côtes de Bretagne
Dans les serres crochues de bourgeois graveleux.
 
De tout ça aujourd’hui reste bien peu de chose
Juste que ces amours se jouent différemment
Nul salon n’est fermé, nulle porte n’est close
Ce sinistre commerce use de faux semblants.
 
Arrivées un matin de leurs contrées lointaines
Pour quelque argent promis elles gagnent l’enfer
Filles qu’on dit de joie qui sont surtout de peine
Qui croyait pour demain l’avenir grand ouvert.
 
Elle n’est plus au dix de la Rue des Abbesses
Et le salon s’est fait hôtel particulier
Mais les hommes encore en manque de caresses
Trouvent quelques bonheurs tristement tarifés.


Abandon ...

Publié le 15/06/2021 à 15:17 par lauragael
Abandon ...
La petite maison souffre du temps qui passe
Du lierre envahissant qui court sur ses volets
Mais elle est toujours là, telle une veuve lasse
Vivant de souvenirs qu’elle ne veut chasser.
 
Il arrive parfois qu’elle entende des rires
Ses enfants disparus seraient-ils toujours là
Ce n’est rien que le vent juste venu lui dire
Tu es seule à présent et je ne t’oublie pas.
 
Alors rien que pour lui elle entrouvre sa porte
Et le laisse chanter dans le petit salon
Il sait si bien conter toutes ses amours mortes
Que son cœur se réveille et bat à l’unisson.
 
Mais c’est bien le soleil qu’elle invite et préfère
Lui qui sèche une larme et arrête les pleurs
Lui qui en a tant vu des chagrins et des guerres
Mais qui résiste à tout sans jamais avoir peur.
 
Elle, elle lui sourit lui prête ses fenêtres
Il en fait des miroirs pour oublier la nuit
Heureuse comme avant elle y voit apparaître
Mille petits bonheurs qu’elle croyait partis.