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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025

oui
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j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
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bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
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compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
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Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


Bistrot bonheur ...

Publié le 19/05/2021 à 10:16 par lauragael
Bistrot bonheur ...
Lorsque mon ciel est noir lorsque la vie me pèse
Je m’en vais faire un tour dans mon bistrot bonheur
Pas de tables rangées, pas de bancs, pas de chaises
On s’abreuve d’espoir sans se prendre le cœur.
 
J’y rencontre parfois mes amis les poètes
Ca n’est qu’une illusion mais je leur dis bonjour
Hugo me le rend bien hochant un peu la tête
Baudelaire s’en fout comme s’il était sourd.
 
Quand l’amour le permet je croise quelques femmes
Celles que j’aimais trop mais qui ne m’aimaient pas
Je leur offre des fleurs rêvent qu’elles se pâment
Pour quelques roses rouges ou un brin de lilas.
 
Voilà que doucement je deviens un artiste
Van Gogh ou Picasso, Debussy ou Chopin
J’ai soudain du talent et rien ne me résiste
Je sais que tout est faux mais ça me fait du bien.
 
J’ose quelques refrains sur clavier invisible
J’esquisse quelque toile et dessine dans l’air
Rien ne m’est étranger, rien ne m’est impossible
Pour un peu je serais maître de l’univers.
 
Quelques verres de trop je roule sous la table
Le barman n’est qu’une ombre et me pousse dehors
Se tenir aussi mal ce n’est pas acceptable
Je reviendrai demain si je ne suis pas mort.


Celles que j'ai connues ...

Publié le 19/05/2021 à 10:13 par lauragael
Celles que j'ai connues ...
Celles que j’aie connues n’étaient pas toutes belles
Et n’avaient ni le corps ni l’allure des stars
Pourtant l’hiver venu je pense encor à elles
Les retrouve en rêvant quand arrive le soir.
 
Je ne vous dirai pas leurs prénoms, leur adresse
Sont-elles toujours là il y a si longtemps
J’ai besoin aujourd’hui d’élixir de jeunesse
Pour m’aider à passer ce qui reste des ans.
 
Les souvenirs parfois savent être complices
Ils sont un nid douillet où pouvoir s’endormir
Ils sont ce frêle esquif cette barque qui glisse
Sur l’océan d’hier qui ne veut pas mourir.
 
Ces femmes d’avant-hier je revois leurs visages
Je les prends par la main dans l’allée d’un jardin
Des cheveux blonds ou bruns, aventurière ou sage
Elles sont toujours là au bord des mes chemins.
 
Elles m’ont oublié, méfaits de la mémoire,
De ce cours de la vie qui serpente et se perd
Je leur dois l’essentiel de ces belles histoires
Que l’on revit parfois, qu’on dit à mots couverts.
 
Toi me lis-tu ce soir avec tes yeux qui brillent
Et toi te souviens-tu nos trop brèves amours
Toi as-tu oublié mes bouquets de jonquilles
Et toi ces baisers fous dans le noir d’une cour.
 
Dis toi si bien rangée que je trouvais timide
Te consolerais-tu aujourd’hui dans mes bras
Et toi qui t’inquiétais d’une première ride
M’aimerais-tu si vieux, presserais-tu le pas.
 
Celles que j’aie connues n’étaient pas toutes belles
Et n’avaient ni le corps ni l’allure des stars
Pourtant l’hiver venu je pense encor à elles
Les retrouve en rêvant quand arrive le soir.


Vivre et rien d'autre ...

Publié le 19/05/2021 à 10:10 par lauragael
Vivre et rien d'autre ...
Il puisait l’eau à la fontaine
Comme son père le faisait
Et dans le petit bois de chênes
Ecoutait les oiseaux chanter
 
Il nous disait des mots mystère
Dans le patois de son pays
Parlait des champs et de la guerre
De la perte de trop d’amis.
 
Et puis il contemplait le monde
Il croyait qu’il s’arrêtait là
Sur ses blés et ses terres blondes
Qu’il parcourait en quelques pas.
 
Il gardait du bon vin à boire
Du vrai tiré des tonneaux
De ceux que l’on garde en mémoire
Si jamais on en boit de trop.
 
Il aimait la paix le silence
Les chants du vent pour s’endormir
Vivait la vie comme une danse
Lorsque l’on cherche à s’étourdir.
 
Il avait aimé une femme
Dont il ne parlait pas beaucoup
Fauchée un hiver par la lame
De cette mort qui gâche tout.
 
Mais quand il caressait paisible
Son chien d’une main de velours
Flottait dans l’air belle invisible
L’ombre discrète de l’amour.


Mauvais vent ...

Publié le 09/05/2021 à 08:36 par lauragael
Mauvais vent ...
Un coup de mauvais vent, de mauvais vent qui passe
Te voilà dans la rue sans savoir ou aller
Tu rêvais d’avenue tu découvres l’impasse
Sans que la moindre main soit là pour te guider.
 
Oubliés les costards, oubliée la cravate
Tu t’habilles de rien mais plus rien ne te va
Jamais tu n’aurais cru que les choses se gâtent
Au point de tout paumer et d’en arriver là.
 
Tu regardes les gens qui n’en ont rien à faire
De te voir tout à coup plus misérable qu’eux
T’as jamais cru en Dieu mais t’en fais des prières
Pour un morceau de pain ou un coin près du feu.
 
Tu te dis que la vie ça fait ses coups en douce
Ca vous fait riche un jour et puis ça reprend tout
Ca vous meurtrit le cœur de secousse en secousse
Même que quelquefois ça peut vous rendre fou.
 
De l’amour aujourd’hui te restent des images
Cette femme en photo qui ne t’a pas suivi
Elle et toi bien souvent vous rêviez de voyages
Tu voyages tout seul et tu n’as rien compris.
 
Tu vois, qui que tu sois c’est à toi que je pense
J’aurais pu partager tes pavés, tes trottoirs
La faute au rude hiver, la faute à pas de chance
Le bonheur c’est demain il est juste en retard.


Savoir que je vis ...

Publié le 08/05/2021 à 10:23 par lauragael
Savoir que je vis ...
J’ai douté quelquefois, le doute est salutaire
J’ai eu peur bien souvent mais je m’en suis remis
Le ciel a rarement exaucé mes prières
Mais c’est un grand bonheur de savoir que je vis.
 
De savoir que je peux continuer la route
Y trouver quelques fleurs poussées là par hasard
Entendre cette pluie chanter goutte après goutte
Toujours voir un fanal à travers le brouillard.
 
D’avoir connu l’amour, celui-là dont on rêve
Celui là dont on craint qu’il ne soit qu’en roman
Mais que l’on vit un jour tel un superbe rêve
Et qui vous laisse au cœur un éternel printemps.
 
De m’être aventuré en des terres lointaines
D’avoir gardé la mienne au cuir de mes souliers
D’être revenu boire à l’eau des ses fontaines
Comme pour me guérir de ces maux amassés.
 
De croire en tous ces riens qui font que l’on existe
Petits bouts de bonheur qu’on tente de saisir
Tout petits graffitis qui sont comme la liste
De ce qu’on a vécu avant que de partir.


Les mots, toujours ...

Publié le 08/05/2021 à 10:21 par lauragael
Les mots, toujours ...
Petit message écrit sur l’écorce d’un arbre
En gestes hésitants simplement griffonné
Epitaphe gravée à jamais sur le marbre
Les mots sont toujours là qu’on ne peut effacer.
 
Ils sont parfois d’amour, hélas aussi de haine
Ils se teintent de bleu, se maculent de sang
Alimentent le flot des plus belles rengaines
Sous les rouges drapeaux deviennent des slogans.
 
Ils sont ceux de l’enfant qui ravi les découvre
Ceux du vieillard un jour qui ne les cherche et s’y perd
Ceux quand tout est perdu d’une porte qui s’ouvre
Et nous laisse espérer que s’enfuit le désert.
 
Ils sont ces graffitis sur les murs de nos villes
Que seul comprend souvent celui qui les écrit
Ces panneaux triomphants, ces témoins immobiles
D’une mode qui passe et d’une autre qui suit.
 
Ils deviennent des jeux des appels des prières
Des formules choisies au creux des grands discours
Ils réclament la paix ils arrêtent les guerres
Aux ailes des oiseaux voyagent au long cours.
 
Ils se taisent parfois pour éviter le pire
Ils se font si discrets qu’on ne le entend plus
Puis reviennent soudain dans un éclat de rire
Comme s’ils regrettaient de s’être ainsi perdus.
 
Les mots se font l’écho des nos pensées secrètes
Au point que libérés ils crient un peu trop fort
On veut les faire taire, on hurle on les maltraite
Ils résistent toujours au-delà de la mort.


Tout ça pour ça ...

Publié le 29/04/2021 à 10:36 par lauragael
Tout ça pour ça ...
Tout ça pour ça, pour en finir
Tirer un jour sa révérence
Et comprendre avant de partir
Que rien n’avait grande importance.
 
Ni ces amours, ces amitiés
Enfuis pourtant un peu trop vite
Ni cet argent qu’on a gagné
Par coup de chance ou par mérite.
 
Ni ces jardins qu’on a construits
Victimes du froid de la grêle
Ni ces mots teintés de mépris
Sources de haine, de querelles.
 
Ni ces serments, ni ces drapeaux
Brandis sur quelque barricade
Ni ces ricochets sur les eaux
D’une vie simple promenade.
 
Ni ces prières à genoux
Pour quelque dieu imaginaire
Ni ces minables rendez-vous
En quête d’un peu de lumière.
 
Ni ces années faites de peur
De cette fin inéluctable
Ni ces recherches d’un bonheur
Que l’on voulait impérissable.
 
Tout ça pour ça, pour en finir
Tirer un jour sa révérence
Et comprendre avant de partir
Que rien n’avait grande importance.


Ecrire est un voyage ...

Publié le 27/04/2021 à 12:47 par lauragael
Ecrire est un voyage ...
Je suis cueilleur de vents, je suis chasseur d’étoiles
Je les garde en réserve au fond de mes quatrains
Les vents me serviront à gonfler la grand voile
Les étoiles alors guideront mon chemin.
 
Je pourrai naviguer ainsi de rêve en rêve
M’inventer dans mes vers plus de cent mille ports
Hémistiche en îlot et rimes sur la grève
Je serai ce marin qui ne craint pas la mort.
 
Au diable ces pays et ces contrées lointaines
Ils sont ici les miens dans les strophes cachés
Quand le ciel se fait bleu, chantés par les sirènes
Sur un alexandrin venues se reposer.
 
La vague est parfois dure et maltraite la plume
Le brouillard bien souvent cache un peu l’horizon
Les mots restent cachés dans le cœur de l’écume
Que l’ouragan s’apaise et ils refleuriront.
 
Ecrire c’est un peu entreprendre un voyage
Sans savoir où l’on va au hasard d’une mer
Demander aux oiseaux de servir d’équipage
S’inventer une vie au milieu d’un désert.


Méditation ...

Publié le 27/04/2021 à 12:10 par lauragael
Méditation ...
Je m’assois quelquefois sur une énorme pierre
Posée là solitaire au beau milieu d’un champ
De celles qui ont su résister à ces guerres
Qu’imposent les années et la foudre et le vent.
 
Combien de promeneurs fatigués par la route
On vécu sur ses flancs un repos mérité
Combien de miséreux, de soldats en déroute
Se sont arrêtés là dans leurs habits crottés.
 
Combien d’oiseaux aussi ont fait l’amour sur elle
Pour redonner la vie après le froid le gel
Passereaux affamés, fuyantes hirondelles
Pressés de s’en aller, d’apprivoiser le ciel.
 
Combien de laboureurs ont maudit sa présence
Obligé les chevaux à changer de sillons
Proféré des jurons qui brisaient le silence
Balayant la sueur qui perlait à leurs fronts.
 
Combien d’enfants rieurs lui ont offert des rondes
Et confié généreux quelques bouquets de fleurs
Devenus, insouciants, comme maîtres du monde
Le temps d’uns chanson, d’un moment de bonheur.
 
Et moi je reste là méditant immobile
Rêvant d’éternité tout en comptant les jours
Je me prends à graver d’une main malhabile
Un cœur ou un prénom qui parleraient d’amour.


Sagesse ...

Publié le 27/04/2021 à 12:08 par lauragael
Sagesse ...
Cueillir à travers champs des bouquets d’asphodèles
S’endormir soir venu au doux chant des oiseaux
Regarder vers le ciel se dire qu’elle est belle
Cette vie que les dieux nous offrent en cadeau.
 
Suivre ces chevaux noirs allant vers la rivière
Chercher de la fraîcheur sous le soleil de plomb
S’arrêter un moment puis faire une prière
Pour que la pluie toujours arrose les sillons.
 
Trouver dans les roseaux un lit pour s’y étendre
Attendre quelque rêve et s’en aller ailleurs
Là où bêtes et gens finissent par s’entendre
Pour ne plus avoir mal, pour ne plus avoir peur.
 
Comprendre les leçons que la nature livre
Pour peu qu’on la regarde et qu’on sache l’aimer
Apprendre d’elle plus qu’on en lit dans les livres
Qui n’ont jamais rien dit de ses moindres secrets.
 
Se laisser emporter vivre du temps qui passe
Sans crainte de demain affronter les saisons
Attendre du printemps qu’il brise enfin la glace
De l’hiver revenu qu’il ose une chanson.