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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
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j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
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Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


Peu à peu...

Publié le 16/12/2011 à 19:42 par lauragael
Peu à peu...

Et puis peu à peu le bateau s'éloigne,
Et puis peu à peu se taisent les mots,
Nous sommes rameaux que l'hiver empoigne
Fétus de bois mort, nous voguons sur l'eau.

Et puis peu à peu s'amasse la neige,
Et puis peu à peu se creusent nos fronts,
Le froid, la douleur passent en cortège,
Viennent les regrets des belles saisons.

Et puis peu à peu les amis s'effacent,
Et puis peu à peu fanent les lilas,
S'ouvre un grand désert de cendre et de glace
De croix sur le marbre écoutant nos pas.

Et puis, feuille à feuille et puis goutte à goutte,
Ce qu'on a bâti redevient poussière,
C'est bien la rançon, c'est ce qu'il en coûte
D'avoir mis le pied sur ce coin de terre.

Je te ferai ....

Publié le 15/12/2011 à 18:36 par lauragael
Je te ferai ....

Je te ferai un lit aux draps de plages blondes
Avec un ciel si grand que tu pourras y voir
Ces trésors engloutis, ces merveilles du monde
Ces désirs si profonds, ces lumières d'espoir.

Je te ferai un livre aux pages sans pareilles
Pleines de mots d'amours en lettres parfumées,
Tu t'y promèneras entre mille soleils
Jetant des perles d'or au fil de tes pensées.

Je te ferai un feu pour y sécher tes pleurs
De bûches de bois mort glanées là, sur la lande,
Ecrivant sur ton corps en flammes de bonheur
Ces désirs trop ardents que tes lèvres quémandent.

Je te ferai un chant en notes improbables,
Celles volées au vent caressant les moissons,
Celles du bruit de l'eau qui glisse sur le sable
Ou se perd en chantant dans le creux des vallons.

Je te ferai la fin ou lé début d'un rêve,
Comme je le pourrai ou comme il te plaira,
Un siècle ou bien un jour, une minute brève,
Un temps à partager que l'on ne compte pas.

Souvenirs

Publié le 15/12/2011 à 13:29 par lauragael
Souvenirs

J'ai plus de souvenirs que de projets sans doute,
J'ai plus de fleurs séchées que de rêves d'enfant,
Mais quand, au fil des jours, viennnent la peur les doutes
Je regarde apaisé les richesses d'antan.

Les gâteaux chocolat que préparait ma mère,
Les chansons de Noël qui réchauffaient les coeurs,
Les marrons éclatés sous la braise en hiver,
Ces oiseaux s'envolant quand je leur faisais peur.

Ou peut-être ce chien qui chassait sous la table
Les restes d'un repas que le vieux clôturait
En claquant son couteau, seul maître incontestable
Guidant sans coup ferrir les pas de sa couvée.

Et puis aussi ces trains que je n'ai jamais pris,
Ces belles convoitées qui voyageaient sans moi,
Leurs sourires moqueurs et leurs airs de mépris
Quand moi je me voulais aussi puissant qu'un roi.

Et quand l'une d'entre elles évitaient le naufrage
En venant au secours de ce marin perdu,
Tout cela semble loin mais, en prenant de l'âge,
Reviennent des parfums qu'on croyait disparus.

Ces images alors me sont comme une force,
Un aiguillon bonheur m'aidant à avancer,
La joie de retrouver des noms sur une écorce
Allège dans mon coeur la route à terminer.

L'absente

Publié le 15/12/2011 à 12:25 par lauragael
L'absente

Je n'entends que trop bien ce silence pesant
Que ton absence ici a fait naître soudain,
Cette torpeur dans l'air et ce vide angoissant
Qui a mis en mon coeur sa chape de chagrin.

Et le banc reste vide où tu aimais t'asseoir
Tout près du grand tilleul à cette heure frontière
Où la nuit vole un jour cette lueur d'espoir
Qui éclaire son seuil en offrande dernière.

Les mots que je te dis tu ne les perçois plus
A moins que quelque part au-delà des nuages
Te parviennent les sons de ce monde perdu
Que la mort t'a volé en ton dernier voyage.

Et si ton ombre est là au détour des chemins
Comme un spectre léger survolant chaque chose
Je ne vois plus tes yeux saluant le matin
Ni tes lèvres sourire à cette fleur éclose.

Il me faut vivre sans et reprendre ma route
Nous la faisions tous deux je suis seul désormais
J'erre sans trop savoir sur ce champ en déroute
Où les bribes de toi devront se consumer.

Le temps n'est pas menteur

Publié le 12/12/2011 à 19:09 par lauragael
Le temps n'est pas menteur

Le temps n'est pas menteur, c'est nous qui sommes sourds
Quand il nous dit tout bas ce qu'on ne veut entendre,
Mais ses mots chuchotés sont mieux que longs discours,
Un coucher de soleil est une vie à rendre.

Et ce si bel été pleurant sur ses moissons
Lorsque viennent l'ennui, la neige et la froidure,
C'est bien un peu de nous qui change de saison
Notre coeur, notre corps qui souffrent de blessures.

Ma main dans tes cheveux qui se fait moins agile,
Ce petit peu de gris que je lis dans tes yeux,
Ce chemin que l'on fait en pas plus malhabiles
Sont comme gouttes d'eau qui éteindront le feu.

Et puis ces mots aussi, hésitant en ma bouche,
Toi qui toujours me parle et qui semble plus loin,
Même si, comme avant je te prends je te touche
Tu sais bien ce silence entre hier et demain.

C'est nous qui sommes sourds, le temps, lui, ne ment pas
Mais ses cruels aveux sont comme plaies à l'âme,
Il a passé des jours à suivre tous nos pas
Et depuis le premier il aiguise sa lame.

Aimer

Publié le 10/12/2011 à 10:15 par lauragael
Aimer

Aimer n'est pas qu'un rut, une étreinte sauvage,
Aimer peut être un ciel que l'on découvre à deux,
Un horizon là-bas que l'on voit du rivage
Qui dispute au brouillard la conquête des cieux.

Aimer n'est pas qu'un cri lorsque le corps s'enflamme,
Aimer peut être un mot qu'on grave sur les coeurs,
Secrets que l'on avoue aux notes de la gamme,
Notes que l'on écrit sur portée de bonheur.

Aimer n'est pas qu'un lit dans un bouge sordide,
Aimer peut être un banc où l'on se tient la main,
Un rayon vert au loin quand la plage se vide
Et quand la vague chante à écrire demain.

Aimer n'est pas qu'un jeu, un geste à la sauvette,
Aimer peut être un livre à la gloire des jours,
Des ces moments vécus et que la mort arrête,
Jalouse et refusant que vienne le toujours.

Aimer peut être un tout et vivre en toute chose,
Sur les écueils tranchants ou les chales de soie,
Dans l'ivraie, les orties, les pétales des roses,
Aimer c'est se griser et souffrir à la fois.

J'écris

Publié le 10/12/2011 à 07:44 par lauragael Tags : coeur fond fleurs enfant annonce jardin hiver
J'écris

Je n'écris pas pour toi, crainte qui m'insupporte
Ni pour ce triste hiver qui s'annonce déjà,
J'écris pour un espoir sur le pas de ma porte,
Pour une main tendue, pour un pas dans mes pas.

Pour un peu de soleil aux murs du bidonville,
Un enfant fait marin dans une flaque d'eau,
Quelques piecettes d'or au fond d'une sébile,
J'écris pour effacer la crasse sur ma peau.

Pour qu'au moins dans les mots le jour enfin se lève,
Innocent nouveau-né qui sourit au bonheur,
Qu'un canon refroidisse et décide une trêve
Et qu'au jardin meurtri repoussent quelques fleurs.

Que de vos yeux rougis disparaissent les larmes
Comme mots sur la page aussitôt effacés,
J'écris pour du silence au coeur de ce vacarme
Mais prendrais un piano si je savais jouer.

J'écris, puis je me perds et bientôt je m'envole
Et, si vous êtes loin, je pense encore à vous,
Me prends même à rêver que dans ma course folle
Je serai le berger vous protégeant des loups.

Le souvenir attend mal

Publié le 10/12/2011 à 06:34 par lauragael
Le souvenir attend mal

Si je savais trouver les mots,
Si je savais trouver le ton,
Des mes mains restées sur sa peau
J'écrirais bien une chanson.

Où je dirais sa robe noire
Et ce foulard sur ses cheveux,
Ces jours à attendre le soir
Pour inventer de nouveaux jeux.

Elle danserait sur la table,
Esmeralda de mon roman,
Perle précieuse sur le sable
Comme un cadeau de l'océan.

Puis un orchestre fantastique
Mènerait au bout de la terre
Cette symphonie pathétique
Pour musicien bien ordinaire.

Alors, dis-moi, guitare triste
Qui ne fais rien de mes dix doigts,
Entame encor un tour de piste
Essaie une dernière fois.

J'ai en tête une mélodie,
Elle est là posée sur son coeur,
Je te donne toute une nuit
A demain, surtout sois à l'heure.

Car le souvenir attend mal,
Il se brise au flot des années,
Noël passe, vient Carnaval
Et l'envie de tout déguiser.