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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025

oui
Par Anonyme, le 26.04.2024

j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
Par Anonyme, le 29.12.2021

bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
Par Anonyme, le 27.09.2021

compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
Par Anonyme, le 05.03.2021

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Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


Sur la mer démontée ...

Publié le 22/09/2021 à 13:46 par lauragael
Sur la mer démontée ...
Comme un feu qui s’éteint, un soleil qui décline
S’envolent les amours de la belle saison
Fleurs mauves des lilas blanches de l’aubépine
Fleurs de malentendu ou fleurs de déraison.
 
Des refrains qu’on chantait, des longues promenades
Il ne reste plus rien que quelques souvenirs
Vagues venues mourir au pied de l’estacade
Oiseau vite envolé qu’on n’a su retenir.
 
Se peut-il que parfois l’océan s’en souvienne
Se peut-il que le vent n’ait pas tout emporté
L’orchestre joue toujours quelques valses de Vienne
Personne n’est plus là qui saurait les danser.
 
Subsistent quelques vers griffonnés sur la page
Ils sont comme un appel mais qui les entendra
Les cafés sont fermés et déserte est la plage
La belle au bois dormant qui la réveillera.
 
Des images enfouies les rêves font recette
Ils en changent parfois les formes, les couleurs
Sur la mer démontée, au milieu des tempêtes
Il jettent dans les eaux quelques bouquets de fleurs.


Nouveaux marins ...

Publié le 29/08/2021 à 08:44 par lauragael
Nouveaux marins ...
Les pêcheurs sont partis, le port n’a plus son âme
Ne reçoit désormais que de lourds bateaux blancs
Riches de beaux drapeaux comme des oriflammes
Sur de longs mats d’acier sertis d’or et d’argent.
 
Et trônent sur les ponts les marins d’opérette
Ventre un peu bedonnant et casquette à galons
Femmes à demi nues mondaines et starlettes
Venues pour s’enivrer de la belle saison.
 
Entre rires et cris ils boivent le Champagne
Se gavent de caviar et de toasts au foie gras
Ils partiront demain au large de l’Espagne
Ou vers d’autres pays qu’ils ne connaissent pas.
 
Les badauds sur le quai jouissent de la scène
Rêvent qu’ils sont à eux ces monstres à moteurs
Peut-être un peu jaloux ravalent-ils leur peine
En clamant que l’argent ne fait pas le bonheur.
 
Filent dans le ciel bleu en suivant les sillages
Mouettes et goélands en quête de fretin
L’albatros quant à lui redoute les voyages
Ou craint -il que les jeux deviennent assassins.


La revanche ..

Publié le 27/08/2021 à 14:56 par lauragael
La revanche ..
Le vol désordonné des papillons de nuit
Le chant désespéré des hiboux et des chouettes
Le cortège incessant des humains faits zombis
Seraient-ils les derniers avant que tout s’arrête.
 
Y aura-t-il encore une rose au jardin
Un oiseau étourdi pour chanter sur la branche
Un rayon de soleil pour dorer le matin
Quand la terre bafouée aura pris sa revanche.
 
Pourrais-je te tenir encore dans mes bras
Toi la belle inconnue dont je fleuris mes rêves
Ou seras-tu partie fuyant tous ces combats
Sans qu’aucun dieu jamais n’ait conclu une trêve.
 
Devrais-je encor pleurer et demander pardon
Me traîner à genoux au pied de la potence
Serais-je condamné à vivre l’abandon
Pour avoir abusé de toute ta patience.
 
Le monde est en furie et tout n’est que douleur
A quel dieu se vouer s’il en est un encore
Faut-il se résigner à la faim à la peur
Ou croire après la nuit en une belle aurore.


Les marchés de chez nous ...

Publié le 27/08/2021 à 14:54 par lauragael
Les marchés de chez nous ...
Aux marchés de chez nous sur les bords de Dordogne
On chante, on mange au boit et l’on oublie le temps
Si les gosiers sont chauds si rouges sont les trognes
C’est que le vin est bon ou que rude est l’accent.
 
On laisse de coté les mauvaises nouvelles
Celles qui bien souvent frappent les parisiens
Ici les rues sont calmes et les filles sont belles
De quoi faire oublier les maux et les chagrins.
 
Et puis quand vient le soir on fait de la musique
Pas que la cornemuse ou que l’accordéon
Elle est aussi chez nous la guitare électrique
Et le rap et le rock abreuvent nos sillons.
 
Aux marchés de chez nous ça sent pas la lavande
On la laisse plutôt à ceux-la du Midi
L’odeur du cèpe noir qu’on trouve dans les brandes
Enivre tout autant et qu’importe le prix.
 
Si vous passez par là cherchez-y un coin d’ombre
A l’entrée d’une grotte ou de quelque château
Il vous faudrait cent doigts pour en compter le nombre
Jusqu’à même effacer Chambord ou Chenonceau


Le grand livre ...

Publié le 27/08/2021 à 14:51 par lauragael
Le grand livre ...
Où sont-ils ces héros, paysans de misère
Qui mêlaient leur sueur à celle des chevaux
Priaient pour que le ciel exauce leurs prières
Epargne les moissons, emplisse les tonneaux.
 
Ils avaient tous au coeur la fierté le courage
L’espoir toujours présent de meilleurs lendemains
Lorsque l’un deux mourrait c’était tout le village
Qui labourait sa vigne ou qui rentrait son foin.
 
Où sont-ils ces gamins qui partaient pour l’école
De la paille aux sabots, un cartable bien lourd
Les chemins louvoyaient parmi les herbes folles
Sillons de cailloux blancs des hameaux jusqu’aux bourgs.
 
Où sont-ils ces forçats qui trimaient à l’usine
Le visage émacié par le fer et le feu
Usés par les fardeaux qui leur courbait l’échine
Par la noire fumée qui leur brûlait les yeux.
 
Où sont-ils ces toubibs courant des kilomètres
Pataugeant dans le boue pour gagner les maisons
Ces curés empêtres dans leurs habits de prêtres
Qui ne redoutaient rien d’une autre religion.
 
Les temps ont dû changer j’ai loupé quelque chose
Une phrase, un chapitre au grand livre du temps
Les images sont là fragiles comme roses
Mais résistent toujours aux caprices des vents.


Enfance ...

Publié le 11/08/2021 à 15:14 par lauragael
Enfance ...
C’est fou comme on y croit lorsque l’on est enfant
Aux récits merveilleux que content les parents
C’est fou comme on a peur quand l’ogre se ramène
Ou quand le méchant loup est là qui se promène.
 
On pleure un petit peu bien blotti sous les draps
On ne fait pas de bruit de peur que l’on nous voit
On s’endort doucement dans une nuit d’orage
Regrettant que les fées ne soient pas du voyage.
 
Et puis on devient grand sans s’en apercevoir
Le passé s’effiloche et dort dans un tiroir
On s’invente des rêves et on se les récite
Mais c’est peine perdue, ils se sauvent si vite.
 
Il faudrait qu’apparaisse un divin magicien
Comme il en existait quand on était gamin
Qui fouleraient pour nous des contrées magnifiques
Pour nous en rapporter quelque étoile magique.
 
Tant pis on redevient l’enfant que l’on était
Sur les routes du temps on est Petit Poucet
On sème des cailloux pour retrouver sa route
On chante des refrains que personne n’écoute.
 
Le livre est refermé que l’on avait écrit
Du temps où Cendrillon rentrait avant minuit
La belle au bois dormant n’est plus qu’une sorcière
La Chat botté est mort tombé dans une ornière.


Fuite en avant ...

Publié le 09/08/2021 à 09:42 par lauragael
Fuite en avant ...
Pourquoi t’es-tu sauvée, où es-tu ma jeunesse
Serait-ce que tu m’as condamné à l’hiver
Moi je les aimais bien tes baisers, tes caresses
Et voilà qu’aujourd’hui tout repart à l’envers.
 
Sont venues à mon front des crevasses des rides
Le soleil ne joue plus que sur mes cheveux blancs
J’ai beau chercher les mots, ma tête semble vide
Hors quelques souvenirs n’y souffle que du vent.
 
T’aurais pu prévenir me faire quelques signes
A moins que je n’ai su bien les apercevoir
Mais les fleurs au jardin, les grappes à la vigne
Ne savent pas non plus quand arrive le soir.
 
Bien sûr je m’habitue mais parfois je t’appelle
Je m’essaie à des jeux qui ne sont plus pour moi
Te voilà remplacée par une plus cruelle
Qui me dicte à présent ses ordres et ses lois.
 
Avec elle je fais un assez bon ménage
Elle sait pardonner pas mal de mes écarts
J’entends bien apprécier le reste du voyage
Comme pour me moquer de ton triste départ.
 
Toi tu n’étais au fond qu’une simple aventure
Une histoire d’amour qui n‘aura pas duré
Une qui laisse au cœur pas mal de déchirures
Mais qu’il faut bien finir un jour par oublier.


Encore un jour ...

Publié le 09/08/2021 à 09:38 par lauragael
Encore un jour ...
Un jour encore, un jour de plus
Et vogue vogue la galère
La vie n’est qu’un malentendu
La mort lui fera son affaire.
 
Nous ne sommes que voyageurs
Sur cette terre de passage
Après une forte chaleur.
Arrivés là comme un orage
 
Et nous faisons de notre mieux
Alternant les joies et les peines
Quand la pluie nous pique les yeux
On attend que le soleil vienne.
 
C’est qu’on en mesure le prix
De ce séjour parmi les hommes
Au diable tous les interdits
C’est si bon de croquer la pomme.
 
Et si demain doit être noir
Profitons aujourd’hui du rose
Nourrissons-nous de grains d’espoirs
Jusqu’à en risquer l’overdose.
 
Jusqu’à frémir de trop d’amour
Jusqu’à mourir de trop d’ivresses
Pour le bonheur battre tambour
Puisqu’on le sait bien le temps presse.


Confiance ...

Publié le 09/08/2021 à 09:34 par lauragael
Confiance ...
Tous les dieux des romains et des grecs réunis
Face aux forces du mal ne pouvaient pas grand-chose
Celui-là resté seul qu’on vénère aujourd’hui
Ne mérite pas plus que l’on plaide sa cause.
 
On a beau le louer, lui dresser des autels
Et faire de son nom suprême référence
Il semble cantonné quelque part dans le ciel
Sans daigner voir en bas les maux et les souffrances.
 
Moi depuis fort longtemps je ne l’implore plus
Même si trop souvent je doute aussi de l’homme
Il vogue à tout jamais entre vice et vertu
Ne sait plus quel chemin peut le conduire à Rome.
 
J’ai appris peu à peu à compter sur moi-même
Pari bien hasardeux tant je suis hésitant
Tant il peut me coûter d’oser dire je t’aime
Quand c’est pour me tromper ou pour faire semblant.
 
Alors je m’en remets aux lacs et aux rivières
Aux couchers de soleil qui ne saurait mentir
A ces chants des oiseaux dont je fais mes prières
A tout ce qui me reste encore à découvrir.


A ce monde qui meurt ...

Publié le 24/07/2021 à 12:14 par lauragael
A ce monde qui meurt ...
Quand seront asséchés les lits de nos rivières
Quand des terres brûlées s’enfuiront les oiseaux
Pareil à celui-là qui vit naître la terre
Arrivera le temps du vide ou du chaos.
 
Les hommes essaieront de lutter de survivre
Chercheront à bâtir ce palais idéal
Celui-là que l’hiver recouvrira de givre
Que l’été frappera de ses rayons fatals.
 
Je m’en vais au jardin puisqu’il en reste encore
Cueillir la fleur d’amour qui pourrait nous sauver
Mais craindre pour demain quand brillera l’aurore
Que mes rêves soudain ne se soient envolés.
 
Je sais n’être qu’un point sur une mer immense
Et je sais que les flots montent montent toujours
Inexorable fin tragique obsolescence
Qui font que l’univers disparaîtra un jour.
 
Je comprends ces appels ces sursauts de sagesse
Ces caresses données à ce monde qui meurt
Si le flacon se vide il reste un peu d’ivresse
Quelques derniers refrains pour chanter le bonheur.