Thèmes

annonce cadeau coeur enfant fantastique fleurs fond hiver jardin jeux moi nuit

Rechercher
Derniers commentaires

bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025

oui
Par Anonyme, le 26.04.2024

j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
Par Anonyme, le 29.12.2021

bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
Par Anonyme, le 27.09.2021

compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
Par Anonyme, le 05.03.2021

Voir plus

Articles les plus lus

· Pauvre pantin ....
· L'enfant silence
· MA POESIE
· Chassez la nostalgie
· Ma mère me disait

· L'oiseau blanc ...
· Arc en ciel bleu blanc rouge...
· Le parfum de ta peau ...
· Ça pleure pas, un homme ...
· Me connais-tu vraiment ...
· Masques et faux semblants ...
· Je ne suis pas poète ...
· Ca tient a rien
· Evasion ...
· Ni prolo ni bourgeois ..

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour : 22.09.2021
1578 articles


Le soleil rouge ...

Publié le 27/06/2015 à 11:32 par lauragael
Le soleil rouge ...

Il est tant de pays où le soleil est rouge,

Où les fleuves blessés ne charrient que du sang,

Regarde à l’horizon ce fantôme qui bouge

C’est peut-être la paix que l’on tue, que l’on vend.

 

C’est peut-être le ciel qui réclame et se venge

De tous nos faux semblants, de toutes nos erreurs,

Il a tant attendu qu’enfin les hommes changent

Et c’est du désespoir que lui vient sa fureur.

 

Celle de tous ceux-la qu’aveuglent les croyances

Qui prétendent que Dieu porte leur noir drapeau,

Condamnent sans merci à l’éternel silence,

Ces innocents tombant sous la lame des faux.

 

Si demain le soleil se voile et puis se cache,

Si les fleuves sacrés sont à jamais taris,

Nous pardonnera-t-on d’avoir été si lâches

D’avoir fermé les yeux, de n’avoir rien compris.

 

Au chemin des années se répète l’histoire,

Mais le tonnerre et loin et la foudre a frappé,

La fumée de ses feux trouble notre mémoire,

S’amorce le présent, vierge de tout passé.

 

Regarde donc là-bas tout un monde qui tombe

Et ces mains décharnées qui demandent secours,

Ne te contente pas de fleurs sur une tombe,

Fais tout pour que demain devienne un autre jour.