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RechercherDerniers commentairesbonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025
oui
Par Anonyme, le 26.04.2024
j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
Par Anonyme, le 29.12.2021
bien cher lauragael
i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
Par Anonyme, le 27.09.2021
compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse.
mady kissine
Par Anonyme, le 05.03.2021
· Pauvre pantin ....
· L'enfant silence
· MA POESIE
· Chassez la nostalgie
· Ma mère me disait
· L'oiseau blanc ...
· Arc en ciel bleu blanc rouge...
· Le parfum de ta peau ...
· Ça pleure pas, un homme ...
· Me connais-tu vraiment ...
· Masques et faux semblants ...
· Je ne suis pas poète ...
· Ca tient a rien
· Evasion ...
· Ni prolo ni bourgeois ..
Date de création : 10.12.2011
Dernière mise à jour :
22.09.2021
1578 articles
Je suis fils de ma terre et je le revendique,
Né dans les vignes bleues d’un coin de Périgord,
Dans ma tête parfois résonne une musique
Celle des bals d’antan aux modestes décors.
On ignorait encor les écrans, les lumières
Et la lune le soir se faisait projecteur,
Pas de décrets censeurs d’interdits de tout faire,
Les dernières charrues attendaient le tracteur.
Le soir à la veillée les vieux disaient des contes
Dans le «cantou» brûlant autour du vin nouveau,
A quoi sert à présent que je vous le raconte
Il faut selon la loi ne boire que de l’eau.
Et puis, une fois l’an, en manque de pitance,
On tuait le cochon, les canards à foie gras,
Histoire de garnir la corne d’abondance
Tous vos supermarchés alors n’existaient pas
Les gamins, les parents croyaient tous en l’école
Et voyaient en ses maîtres un unique recours,
On apprenait la vie sans besoin de console
Et sans réseaux sociaux pour crier au secours.
Le dimanche matin on courrait à l’église
Sans trop savoir pour quoi, ni pour qui on priait
Pour nous le but suprême et la terre promise
C’était ce petit bois où pouvoir s’amuser
Sous les tilleuls, l’été, les vieux jouaient aux boules
Ils s’injuriaient parfois puis se serraient la main,
Ca sentait le raisin, l’ail et la farigoule
Même si pour nous tous, la Provence était loin
Et quand de temps en temps on allait à la ville
Histoire d’acheter enfin des habits neufs
Il y avait toujours dans la foule imbécile
Quelqu’un pour nous crier péquenot, tête d’œuf.
Si les temps ont changé, me reste la mémoire
Elle me met au coeur une vague, un frisson
Ainsi s’enfuient les jours, ainsi s’écrit l’histoire
Souvenirs bout à bout en rangées d’émotions.
Je ne suis pas si vieux, ce que je vous rapporte
Je le tiens des écrits, ou des vieilles photos
Quand, de ce cagibi, j’ai entrouvert la porte
Les vieux me souriaient de leur lointain repos.
Comment ne pas aimer ces beaux souvenirs d'un heureux temps ! Les miens sont dans le Quercy et reviennent titiller mon passé comme le tien !
Bravo ami poète, tes vers limpides sont très agréables à lire et à entendre surtout !
http://penseraimer.centerblog.net
Bonsoir Monsieur Vergnol,
Je viens de lire votre poème et des tas d'images parfumées défilent devant mes yeux.Ce poème, un peu long, m'a ravi....plus court il n'aurait pas eu cet attrait...Je revois une partie de mon enfance qui ne s'est pas passé dans le Périgord mais en Normandie....La vie était la même, et elles " avait " du charme contrairement à celle d'aujourd'hui.
Merci infiniment de mettre vos dons au service de tous.
Ce poème va rejoindre mon blog où vous pourrez le voir comme d'autres de vos poèmes.
Bonne soirée et merci encore.
Une admiratrice enthousiaste.
Jacqueline Daigle
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