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j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
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D'un coin de Périgord ...

Publié le 19/06/2015 à 11:01 par lauragael
D'un coin de Périgord ...

 

Je suis fils de ma terre et je le revendique,

Né dans les vignes bleues d’un coin de Périgord,

Dans ma tête parfois résonne une musique

Celle des bals d’antan aux modestes décors.

 

On ignorait encor les écrans, les lumières

Et la lune le soir se faisait projecteur,

Pas de décrets censeurs d’interdits de tout faire,

Les dernières charrues attendaient le tracteur.

 

Le soir à la veillée les vieux disaient des contes

Dans le «cantou» brûlant autour du vin nouveau,

A quoi sert à présent que je vous le raconte

Il faut selon la loi ne boire que de l’eau.

 

Et puis, une fois l’an, en manque de pitance,

On tuait le cochon, les canards à foie gras,

Histoire de garnir la corne d’abondance

Tous vos supermarchés alors n’existaient pas

 

Les gamins, les parents croyaient tous en l’école

Et voyaient en ses maîtres un unique recours,

On apprenait la vie sans besoin de console

Et sans réseaux sociaux pour crier au secours.

 

Le dimanche matin on courrait à l’église

Sans trop savoir pour quoi, ni pour qui on priait

Pour nous le but suprême et la terre promise

C’était ce petit bois où pouvoir s’amuser

 

Sous les tilleuls, l’été, les vieux jouaient aux boules

Ils s’injuriaient parfois puis se serraient la main,

Ca sentait le raisin, l’ail et la farigoule

Même si pour nous tous, la Provence était loin

 

Et quand de temps en temps on allait à la ville

Histoire d’acheter enfin des habits neufs

Il y avait toujours dans la foule imbécile

Quelqu’un pour nous crier péquenot, tête d’œuf.

 

Si les temps ont changé, me reste la mémoire

Elle me met au coeur une vague, un frisson

Ainsi s’enfuient les jours, ainsi s’écrit l’histoire

Souvenirs bout à bout en rangées d’émotions.

 

Je ne suis pas si vieux, ce que je vous rapporte

Je le tiens des écrits, ou des vieilles photos

Quand, de ce cagibi, j’ai entrouvert la porte

Les vieux me souriaient de leur lointain repos.

 

 

Commentaires (2)

penseraimer le 19/06/2015
Comment ne pas aimer ces beaux souvenirs d'un heureux temps ! Les miens sont dans le Quercy et reviennent titiller mon passé comme le tien !
Bravo ami poète, tes vers limpides sont très agréables à lire et à entendre surtout !
http://penseraimer.centerblog.net


Jacqueline Daigle le 22/06/2015
Bonsoir Monsieur Vergnol,
Je viens de lire votre poème et des tas d'images parfumées défilent devant mes yeux.Ce poème, un peu long, m'a ravi....plus court il n'aurait pas eu cet attrait...Je revois une partie de mon enfance qui ne s'est pas passé dans le Périgord mais en Normandie....La vie était la même, et elles " avait " du charme contrairement à celle d'aujourd'hui.
Merci infiniment de mettre vos dons au service de tous.
Ce poème va rejoindre mon blog où vous pourrez le voir comme d'autres de vos poèmes.
Bonne soirée et merci encore.
Une admiratrice enthousiaste.
Jacqueline Daigle


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