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bonsoir, j'adore votre poésie, elle est spontanée, réfléchie sans doute et légère dans sa complexité, elle don
Par Anonyme, le 12.01.2025

oui
Par Anonyme, le 26.04.2024

j'ai lu ces poèmes, moi je dis que vous êtes un vrai poète.
Par Anonyme, le 29.12.2021

bien cher lauragael i l fut un temps sur jepoeme je m'étais permis d'après votre poesie "pauvre pantin" d
Par Anonyme, le 27.09.2021

compliments, claude, ta plume est toujours prolifique et généreuse. mady kissine
Par Anonyme, le 05.03.2021

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Date de création : 10.12.2011
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Avant que l'autoroute ...

Publié le 21/02/2021 à 10:04 par lauragael
Avant que l'autoroute ...
Quand je vois ces autos filer sur l’autoroute
Je pense à ces chemins où l’on cueillait des fleurs
Le temps sans se presser s’écoulait goutte à goutte
De la course des jours personne n’avait peur.
 
On ne connaissait pas le fracas des machines
Les chevaux en sueur étiraient les sillons
A quoi auraient servi ces immenses usines
Chacun était un peu mécano, forgeron.
 
On avait peu d’argent on vivait de la terre
Juste assez pour manger mieux que les citadins
Quelques arpents de vigne et l’eau de la rivière
Où pêcher le poisson, animer les moulins.
 
Deux ou trois fois par an on faisait une fête
Il y avait Louis pour animer tout ça
Jeunes et vieux dansaient ensemble au bal musette
Sur des airs de tango, de valse de java.
 
L’école on y allait marchant des kilomètres
La paille atténuait la froideur des sabots
Si le brave curé n’aimait pas trop le maître
Ils étaient du savoir les uniques flambeaux.
 
Quand l’heure était venue on mariait les filles
Avec des gars du coin, robustes, courageux
Ils faisaient six enfants, belle et grande famille
Pour loger tout le monde on se serrait un peu.
 
Le petit cimetière en garde quelques traces
Même si la Toussaint le fleurit moins souvent
Les paysans partis nul n’aura pris leur place
La ville et ses démons sont de meilleurs aimants.
 
Les années ont sévi sans qu’on y prenne garde
Mais le village est là dans ses murs désertés
Les touristes l’été quelquefois s’y attardent
Sans doute aiment-ils bien ces senteurs du passé.